Interview : Marie & Grégory, une vie (re)plantée dans l’Indre

Quitter Paris pour Châteauroux ? Une évidence, pour Marie et Grégory, qui ont troqué l’agitation du 9e arrondissement de Paris pour la douceur d’une maison berrichonne. Un changement de décor radical, mais assumé, qui a marqué le début d’une nouvelle vie plus simple, plus humaine. Témoignage.
Qu'est-ce qui vous a mis sur la route de l’Indre ?
Nous savions que nous voulions quitter Paris, mais nous ne savions pas encore où aller. Alors nous avons fait le tour de plusieurs villes moyennes en France, en lien avec nos attaches familiales : Le Puy-en-Velay, Mâcon… et Châteauroux. Finalement, une opportunité professionnelle dans l’agriculture
pour Grégory a fait pencher la balance en faveur de l’Indre.
Racontez-nous un peu votre vie d’avant… Qu’est-ce qui vous a donné envie de tout changer ?
Marie : Je suis née et j’ai grandi en région parisienne, et nous vivions à deux dans le cœur du 9e
arrondissement. Une vie urbaine à 200 à l’heure : trop bruyante, trop stressante, trop individualiste… Et pas assez de nature. Cette vie ne nous correspondait plus. Nous cherchions un endroit où poser nos valises, construire notre vie et notre foyer. Un territoire où s’épanouir avec un rythme de vie plus simple, bienveillant et humain.
Quel a été votre premier ressenti en arrivant ici ?
Grégory connaissait le département, mais il l’avait quitté depuis 17 ans. On a redécouvert ensemble
une vie plus fluide, plus calme, presque évidente. Tout semble plus simple ici.
Qu’est-ce qui vous a tout de suite surpris ou séduit ?
L'enthousiasme des gens que nous avons rencontrés face à notre choix de vie et nos projets
professionnels. On sentait une vraie bienveillance, un accueil chaleureux. Ça donne confiance.
Comment s’est passée votre installation ?
Tout s’est fait très vite : décision fin juin, maison trouvée en juillet, déménagement en août. C'était à la fois effrayant et excitant ! On a contacté l’Agence d’Attractivité de l’Indre et la rencontre avec Carole nous a confortés dans notre choix, c'était tellement agréable de se sentir accompagnés et compris ! On a aussi participé au dispositif d’accueil des nouveaux arrivants de Châteauroux Métropole : ça nous a permis de rencontrer d’autres personnes dans la même situation, nous faire aussi de nouveaux amis, et découvrir des lieux emblématiques de la ville.
Et côté pro, comment ça s’est passé ?
Grégory : Après une carrière de régisseur lumière dans le monde du spectacle puis de technicien 3D
à Paris, j’avais besoin d’autre chose. Être assis devant un ordinateur toute la journée ne me convenait
pas. J'ai décidé de changer de voie en revenant à Châteauroux, et en travaillant dans l'agriculture. Être au grand air, actif, au contact direct de la nature m'a donné une nouvelle énergie.
Marie : Je suis designer graphique et textile. En m’installant à Châteauroux, j’ai choisi de devenir
indépendante, sous le nom Atelier qui mieux mieux. J’ai pu créer un réseau local tout en gardant
des clients en dehors de la région. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir une vie professionnelle épanouissante en accord avec mes choix.
Un premier Noël dans l’Indre, ça ressemble à quoi ?
Pour la première fois, on a mis un vrai sapin dans notre salon ! À Paris, on n’avait jamais eu la place (et l’envie). On a accueilli la famille de Marie dans notre maison, profité du marché de Noël en centre-ville… C’était simple et chaleureux !
Et demain, vous vous imaginez comment ?
On s'imagine acheter notre maison, dans l'un de nos quartiers préférés (Saint-Christophe, Belle-Isle
ou États-Unis), avec notre petit jardin dans lequel on pourra faire notre potager et vivre heureux avec un enfant peut-être ;)
Que diriez-vous à ceux qui hésitent encore ?
N’hésitez plus ! La vie ici est plus humaine, plus simple et plus authentique. Ici, on choisit de profiter de la vie. On prend le temps de sortir, visiter des lieux, d'aller se promener dans la nature, de voir des amis. Et dès qu’on regarde un peu autour de soi, on découvre une multitude d’activités, de lieux, de gens passionnants. L’Indre, c’est un retour à l’essentiel.